Comment passer un été serein avec une allocation d’actifs ?

Generali a décidé d’informer ses courtiers sur le risque qui pèse sur le marché cet été suite au Brexit. La décision de l’Angleterre par un référendum de sortir de l’Union Européenne amène un flou sur l’horizon financier et une faible visibilité sur l’environnement économique.

Le 23 juin dernier, l’Angleterre a décidé par référendum de sortir de l’Union Européenne, ceci a mis les marchés dans une position inconfortable d’instabilité. Le Brexit va impacter de façon négative le tourisme, les transports et la vente de véhicules de certaines marques préférées par les Anglais, selon un expert de DNCA, un de nos partenaires. Pourtant certains se montrent plus optimiste, cette crise ne sera pas systémique comme on l’a connu en septembre 2008. En effet, le Royaume Uni faisait partie de l’Union Européenne mais n’adhérait pas à tous ses principes : ils n’utilisaient pas la même monnaie que l’Europe, ne faisaient pas parti de la BCE et ne disposait pas de la libre circulation mise en place par l’espace Schengen. Sans toutes ses conditions la sortie de l’Union Européenne sera plus simple.

Au-delà du Brexit, d’autres incertitudes prônent sur l’Europe. L’été est synonyme de moins de volumes et de plus de volatilité, à cela s’ajoute le référendum en Italie portant sur un projet de réforme constitutionnelle et les prochaines élections en France et en Allemagne. Comparant à la situation de 2008, l’Europe va mieux mais les risques politiques demeurent.

Selon notre expertise il serait plus judicieux de maintenir ses obligations sur une duration courte pour limiter le risque et de maintenir la position sur les souverains périphériques comme l’Espagne. Concernant les actions, vous pouvez profiter des pics de volatilité pour renforcer les actions de la zone euro mais de privilégier de préférence les valeurs internationales aux valeurs domestiques. C’est pourquoi l’analyste DNCA conseille d’investir dans le fond Eurose DNCA pour passer un été serein.

Notre partenaire Amundi a préféré ne pas racheter massivement des actions européennes du fait de ces incertitudes car l’allocation des actions est très importante. Leurs analyses montrent que les Etats Unis sont une zone résiliente, la moitié des actions américaines sont détenues par les américains eux-mêmes. Les préférences des analystes se tournent vers ces dernières et celles des pays émergents, notamment les pays d’Asie hors Chine.

Selon les deux analystes, du fait de l’instabilité économique et politique de l’Europe, il serait préférable d’investir à court terme et de profiter de la volatilité des actions.